Accueil Chauffage Les nouvelles normes et réglementations pour l’installation de systèmes de chauffage en Belgique en 2024

Les nouvelles normes et réglementations pour l’installation de systèmes de chauffage en Belgique en 2024

par Clem
Chauffage belgique

La Belgique connaît une transition progressive concernant l’installation des systèmes de chauffage. De nouvelles réglementations entrées en vigueur depuis plusieurs années s’étalent sur l’an 2024. Elles sont axées sur la durabilité et la réduction de l’impact environnemental. Voici donc ce qu’il faut savoir pour allier conformité et efficacité énergétique dans vos projets de construction ou de rénovation.

La fin progressive du chauffage au mazout

Le chauffage au mazout est progressivement abandonné en Belgique. La vente et l’installation de nouvelles chaudières à mazout sont soumises à des restrictions croissantes. La Flandre a déjà interdit l’installation de nouvelles chaudières au mazout dans les constructions neuves et les rénovations majeures depuis le 1er janvier 2021. Cette mesure radicale vise à éliminer complètement les chaudières au mazout du marché flamand d’ici 2035.

Quant à elle, Bruxelles a fixé une échéance plus tardive à savoir : 2025 pour l’interdiction totale de la commercialisation des chaudières au mazout. Cette différence s’explique en partie par la part moins importante du mazout dans le paysage énergétique bruxellois. Des travaux sont nécessaires pour conformer votre chaudière aux nouvelles réglementations ? Le lien suivant vous redirige vers un chauffagiste professionnel qui intervient à Bruxelles : https://debouchagebravo.be/.

La Wallonie adopte une approche plus progressive. L’interdiction d’installer de nouvelles chaudières au mazout entrera en vigueur en deux temps : le 1er mars 2025 pour les nouvelles constructions et le 1er janvier 2026 pour les bâtiments existants. Cette approche vise à donner plus de temps aux ménages wallons pour s’adapter aux nouvelles normes.

Notez que l’utilisation de chaudières au mazout existantes reste autorisée. Une seule condition : elles doivent être conformes aux normes de sécurité et d’émissions. Cependant, cette tolérance pourrait évoluer à l’avenir. Il serait donc judicieux pour les propriétaires d’anticiper le remplacement de leur système de chauffage.

La transition vers le gaz riche et les chaudières à condensation

La Belgique est également en pleine transition du gaz pauvre vers le gaz riche. Cette transition a débuté en 2018 et devrait s’achever en 2024. Elle a nécessité des adaptations des infrastructures pour garantir la compatibilité des appareils et la sécurité des installations. C’est dans ce contexte que les chaudières à condensation sont devenues la norme. Elles offrent un meilleur rendement énergétique et réduisent les émissions de CO2. Pour cela, elles récupèrent la chaleur des gaz de combustion qui serait autrement perdue.

En Wallonie, le remplacement d’une chaudière existante n’est pas obligatoire si elle est compatible avec le gaz riche. Cependant, l’installation d’une nouvelle chaudière doit obligatoirement se conformer aux exigences du nouveau règlement. En d’autres termes, les chaudières à condensation sont préconisées.

À Bruxelles, la mise en conformité des chaudières au gaz riche s’est terminée depuis 2022. Toutes les chaudières incompatibles devraient donc avoir été remplacées. Une fois de plus, la Flandre adopte une position plus stricte. Elle a interdit l’installation de tous types de chaudières au gaz dans les nouvelles constructions depuis 2023. Cette région s’oriente vers des solutions de chauffage plus écologiques, notamment les pompes à chaleur.

Les alternatives au chauffage au mazout et au gaz

Pour faire face à ces nouvelles réglementations, plusieurs alternatives s’offrent aux ménages belges.

Les pompes à chaleur

Bien que plus coûteuses à l’achat, elles offrent un excellent rendement énergétique à long terme. Elles exploitent l’énergie renouvelable présente dans l’air, l’eau ou le sol pour chauffer l’habitation. De plus, des primes à l’installation sont disponibles dans les trois régions pour encourager leur adoption.

Les chaudières biomasse ou à pellets

Elles utilisent des granulés de bois et sont économiques. Les pellets offrent une combustion plus propre que les chaudières à bûches traditionnelles. Des primes sont également disponibles pour l’installation de chaudières à pellets.

Les chaudières électriques

Elles offrent un rendement élevé et un chauffage rapide. Elles conviennent particulièrement aux petites surfaces et aux logements bien isolés. Le choix du système de chauffage optimal dépendra de divers facteurs tels que :

  • les besoins spécifiques du logement ;
  • son emplacement géographique ;
  • l’isolation.

N’oubliez pas de vous renseigner sur les aides financières disponibles pour alléger les dépenses.

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