Accueil ChauffagePoêle à bois Poêle à bois, cheminée : Quelles sont ces essences de bois qu’il ne faut surtout pas utiliser selon l’Offine National des Forêts !

Poêle à bois, cheminée : Quelles sont ces essences de bois qu’il ne faut surtout pas utiliser selon l’Offine National des Forêts !

par Clem
Bois a ne surtout pas bruler

L’automne arrive et avec lui l’envie irrésistible d’une chaleur douce, réconfortante, émise par un poêle à bois ou une cheminée. Toutefois, tous les types de bois ne se valent pas pour cet usage. L’Office National des Forêts (ONF) exhorte les consommateurs à être vigilants quant au choix de l’essence qu’ils brûlent. En effet, certains bois peuvent s’avérer dangereux ou inefficaces quand il s’agit de chauffage domestique.

Quels sont les bois à ne surtout pas utiliser ?

Commençons par les bois résineux, tels que le pin ou l’épicéa. Bien qu’abondants et souvent moins chers, ces bois sont déconseillés par l’ONF. La raison principale réside dans leur forte teneur en résine, ce qui entraîne une combustion rapide et produit beaucoup de fumée. Cette fumée peut laisser un dépôt collant et inflammable dans votre conduit, augmentant ainsi le risque d’incendie de cheminée.

De plus, si vous habitez dans une zone urbaine, la fumée odorante dégagée par les résineux peut aussi poser problème aux voisins. Par ailleurs, cette fumée n’est pas sans conséquences pour la qualité de l’air intérieur, pouvant contenir des particules nocives pour la santé respiratoire.

Quels sont les bois à utiliser dans votre poêle à bois ?

Au lieu d’utiliser du bois résineux, l’ONF recommande de se tourner vers des bois durs comme le hêtre, le chêne ou le charme. Ces essences brûlent plus lentement, génèrent moins de fumée et assurent une efficacité thermique supérieure. Elles produisent également moins de créosote, minimisant ainsi les risques liés aux accumulations dans le conduit.

Un autre critère crucial est le séchage du bois dur. Ce dernier doit être bien sec, idéalement avec une humidité inférieure à 20 %. Le bois bien séché assure une combustion optimale et une diffusion de chaleur accrue, tout en réduisant la consommation globale de bois.

Les dangers cachés du bois traité !

Par ailleurs, ignorer les avertissements concernant le bois traité pourrait s’avérer périlleux. Souvent utilisé dans les constructions et les palettes, le bois traité a subi des traitements chimiques pour améliorer sa résistance aux intempéries et aux parasites. Or, ces substances se libèrent lors de la combustion.

Brûler du bois traité dans un poêle ou une cheminée expose les résidents à des émanations toxiques potentiellement graves. Des composés tels que l’arsenic et d’autres métaux lourds pourraient nuire gravement à la santé humaine et animale lorsque inhalés sur une longue période.

Comment reconnaître le bois traité ?

Il est fondamental de savoir reconnaître le bois traité pour s’en prémunir. Celui-ci arbore souvent une teinte verte ou marron inhabituellement fade et présente des imperfections notables dues aux traitements reçus. Toujours privilégier du bois naturel non traité provenant de sources sûres et certifiées.

Finalement, demandez conseil auprès de fournisseurs réputés et n’hésitez pas à demander des certificats ou des preuves d’origine. Cela garantit non seulement votre sécurité mais aussi celle de votre foyer.

Les bois verts : inefficaces et énergivores

Même parmi les bois naturels non traités et non résineux, tous ne font pas bon feu, notamment ceux encore verts ou fraîchement coupés. Leur forte teneur en eau réduit considérablement leur capacité calorifique. Essayer de chauffer avec du bois vert revient à éteindre son propre feu !

En brûlant, ces bois produisent énormément de vapeurs d’eau. Non seulement ces vapeurs abaissent le rendement de votre installation, mais elles contribuent également à augmenter les émissions de particules fines, nuisibles pour la santé et l’environnement.

Utiliser du bois sec et bien stocké !

Le séchage est indispensable. Empilez le bois coupé dans un endroit ventilé et abrité pendant au moins 18 mois avant utilisation. Un bois bien rangé retient mieux les propriétés nécessaires à une bonne combustion.

Investissez dans un hygromètre abordable pour mesurer le taux d’humidité de vos bûches avant de les utiliser. De cette façon, vous optimiserez la chaleur dégagée sans surconsommer de combustible.

Essences exotiques : un luxe inutile

Certains usagers recherchent parfois des bois exotiques pour donner une odeur ou une ambiance particulière à leur flamme. Cependant, l’ONF suggère de rester prudent face à ces options. Non seulement ces bois coûtent énormément, mais ils sont rarement adaptés pour des équipements classiques de chauffage.

Ces essences peuvent développer une combustion instable, voire inadéquate, et nécessitent parfois des conditions spécifiques. Autant dire que l’achat d’essences locales et adaptées apparaît nettement plus judicieux.

Valoriser les ressources locales

Pendant que certains fantasment sur les fragrances rares, redécouvrons la richesse des bois locaux robustes et efficaces ! Choisissez des solutions de proximité respectueuses de l’écosystème environnant et intégrant les prérogatives de bonne gestion forestière.

Votre cheville ouvrière contre les rigueurs hivernales saura créer une belle atmosphère conviviale tout en préservant foyers et forêts.

  • Évitez le bois résineux pour réduire la fumée et le risque d’incendie interne.
  • Proscrivez le bois traité en raison des émissions chimiques dangereuses.
  • Misez sur des bois bien secs pour maximiser le rendement thermique.
  • Ensuite, préférez les essences locales au bel exotisme des variétés importées.

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