Environnement et économie sont souvent les arguments phares pour promouvoir les poêles à pellets. Alors qu’il est vrai que cette technologie offre de nombreux avantages, il est également important de ne pas occulter ses inconvénients. Dans cet article, nous mettons en lumière certaines déconvenues auxquelles pourraient être confrontés les (futurs) utilisateurs de poêles à granulés.
Sommaire
La dépendance à l’électricité
Contrairement aux poêles à bois traditionnels, les poêles à pellets sont alimentés par un système électrique qui permet la combustion du granulé. De ce fait, en cas de coupure de courant, celui-ci cessera tout simplement de fonctionner, entraînant une interruption de chauffage et un inconfort pour les utilisateurs.
Le bruit engendré par le fonctionnement
Un autre aspect auquel on ne pense pas forcément est le niveau sonore produit par le poêle à granulés. En effet, celui-ci est équipé d’un ventilateur chargé de diffuser la chaleur dans la pièce, ainsi que de divers moteurs pour l’alimentation et l’évacuation des fumées. Cette mécanique génère un bruit persistant au cours de la combustion, qui peut varier selon les modèles, mais qui reste systématiquement présent. Pour certains individus, cela peut constituer une nuisance non négligeable.
Le stockage des granulés de bois
Les pellets nécessitent un espace de stockage adéquat pour garantir leur efficacité énergétique. Il faut donc disposer d’un endroit sec et aéré, suffisamment grand pour accueillir la quantité de granulés nécessaire du chauffage pendant toute la saison froide. C’est un critère que les vendeurs et installateurs omettent souvent de mentionner, mais qui est primordial pour optimiser le fonctionnement du poêle à pellets.
Limiter la formation de poussière
Par ailleurs, la manipulation des granulés engendre inévitablement la production de poussière. Si ce n’est pas un problème majeur lorsqu’ils sont stockés dans un sac fermé, cela peut devenir inconfortable une fois qu’ils sont versés dans le réservoir du poêle. De plus, la qualité des granulés influence grandement leur niveau de poussiérage. Opter pour des pellets de qualité supérieure est donc conseillé afin de réduire au maximum cette contrainte.
- Privilégier la qualité : Une règle d’or pour les utilisateurs de poêles à granulés est de ne pas lésiner sur la qualité des pellets. En effet, ceux-ci peuvent influencer drastiquement le rendement énergétique de votre dispositif ainsi que son entretien. Les granulés certifiés DINplus ou ENplus sont gages d’une combustion optimale et d’émissions faibles; il est préférable de s’y tenir.
- Anticiper l’entretien : Les poêles à granulés requièrent un minimum d’entretien, sans quoi leur efficacité s’en trouvera sensiblement réduite. Pensez donc à prévoir des séances de nettoyage et vérification régulières pour garantir la longévité et le bon fonctionnement du système.
Le coût élevé des appareils et de leur installation
Même si les aides de l’état et les économies réalisées en terme d’énergie peuvent rendre l’investissement intéressant, il faut tout de même envisager un budget conséquent pour l’achat et l’installation d’un poêle à granulés. En moyenne, le prix initial se situe entre 2000 et 6000 euros selon les modèles et les options choisies. De plus, il est indispensable de disposer d’une sortie pour les fumées respectant les normes en vigueur et adaptée aux différents types de pellets utilisés. Cette contrainte peut engendrer des travaux supplémentaires lors de l’installation.
Malgré ces inconvénients, les poêles à pellets restent une alternative intéressante en matière de chauffage. Toutefois, il est essentiel d’être informé sur toutes les facettes de cette technologie avant de passer à l’acte d’achat, afin de ne pas regretter son choix. L’utilisateur doit également prendre soin de choisir un équipement de qualité et bien l’entretenir pour optimiser son fonctionnement et sa durabilité.